La procédure d’appel est une voie de recours lorsqu’une décision de justice ne convient pas à l’une des parties. Dans ce cas de figure, il est tout à fait possible de réclamer un deuxième jugement devant la cour d’appel. Pour ce faire, il faudra respecter certaines conditions et recourir au service d’un avocat pour éviter de se tromper sur les démarches à suivre. Zoom sur les points essentiels à retenir sur la procédure d’appel.
Les avantages d’une procédure d’appel
Cette procédure permet à l’accusé de contester les décisions prises par le tribunal. Ainsi, l’accusé peut demander à la cour de réexaminer l’affaire dans laquelle il est impliqué, par un tribunal d’un niveau plus élevé grâce à la collaboration d’un spécialiste de la procédure d’appel.
Les enjeux de la procédure d’appel
Recourir à cette procédure représente de très gros risques, car tous les jugements ne sont pas éligibles pour être réexaminés. En effet, la demande d’une procédure d’appel ne concerne que les affaires traitées par un juge de proximité. Raison pour laquelle, il est important de s’adresser à un cabinet d’avocat comme SCP ERIC TAPON ET YANN MICHOT afin d’éviter un quelconque litige. Les juges d’appel ont le droit de confirmer ou d’annuler le premier jugement en vérifiant les éléments intégrés dans le dossier du plaignant.
Bon à savoir : le jugement fait par le tribunal judiciaire peut également être contesté, du moment que le plaignant détient un dossier solide.
Les juridictions des juges de proximité et du tribunal judiciaire
- Le juge de proximité s’occupe des conflits dont le montant des réparations est en dessous de 4 000 euros ;
- Le tribunal judiciaire s’occupe des litiges dont le montant est compris entre 4 000 à 10 000 euros ;
- Le tribunal de police est celui qui s’occupe des petites infractions ;
- Le tribunal en charge de rejuger les affaires est la Cour d’appel qui est considérée comme une juridiction de deuxième degré.
Chacun de ces éléments est important dans la délimitation de la procédure d’appel. Pour éviter de vous tromper, faites appel à un avocat spécialisé.
La cour d’appel
Les personnes condamnées par le procureur de la république qui est le représentant de l’Etat, ont le droit de faire appel à un deuxième jugement. Le délai pour la prise en compte d’une procédure d’appel est de 10 jours après la décision. Or, dans le cas où une des parties ne serait pas présente lors du procès, elle recevra une notification de la part d’un huissier à la fin du procès.
La partie qui souhaite faire appel devra effectuer une déclaration auprès du greffier du tribunal qui a rendu la décision de première instance. La demande de procédure d’appel devra être adressée à la cour du premier jugement.
Il est à noter que le plaignant devra mentionner dans sa demande :
- Son identité ;
- Le domicile de la partie adverse ;
- Le jugement qu’il n’a pas approuvé et qu’il conteste (en objet de la demande).
Cette tâche peut être facilitée en la confiant à un avocat. La cour d’appel donnera suite à la demande en envoyant une notification au plaignant.
Le coût et les conséquences d’une procédure d’appel
La procédure d’appel est gratuite. Cependant, elle a un coût du moment que vous demandez l’assistance d’un avocat. Généralement, le plaignant devra régler la somme de 225 € par timbre fiscal et non par cash.
Réaliser une procédure d’appel ne nécessite donc pas toujours l’intervention d’un avocat sauf si le premier jugement a été donné par une cour d’assises. Attention, il est interdit d’abuser de la procédure d’appel. La sanction pour le demandeur coûte environ 3 000 € plus d’autres versements de dommages aux opposants si le dossier est refusé.